LX Académie

Une académie

LX Innovation, solutions pour avocats

Un lab innovation

Commissaires de justice

Une étude de commissaires de justice

Anciennement Huissiers de justice

Actualités / Un café / Une JP

L’irrecevabilité des conclusions de l’intimé

Voir toutes les actualités

Publié le 18.04.2024

COUR D'APPEL DE PARIS, Pôle 5 – Chambre 16 Ordonnance du 5 septembre 2023, n° RG 22/09104

Les faits

Un intimé se voit opposer l’irrecevabilité de ses conclusions au motif qu’il n’a pas conclu dans le délai impartit par l’article 909 du Code de procédure civile.
Pour s’en défendre, il soutient :

  • Que la déclaration d’appel est caduque ;
  • Que le conseil des appelants a manqué à ses obligations déontologiques en ne prévenant pas son propre conseil de l’appel interjeté.

La décision

Le Conseiller de la mise en état rappelle que l’intimé qui a laissé expirer son délai pour conclure au fond n’est plus recevable à soulever un incident d’instance (Civ., 2ème, 28 janvier 2016, n°14-18.712 F-P+B) – la caducité de la déclaration d’appel en l’espèce.
En outre, il juge qu’un manquement déontologique, à savoir que le conseil des appelants n’aurait pas prévenu son confrère conseil des intimés de l’appel interjeté, à le supposer admis, ne constituerait pas une cause de nullité de l’acte de signification des conclusions par acte extrajudiciaire.

A retenir

L’intimé qui est irrecevable à conclure au fond est également irrecevable à soulever un incident d’instance.
Un éventuel manquement déontologique ne saurait constituer une cause de nullité d’un acte de signification des conclusions de l’appelant par un commissaire de justice.

Publié par

Asma MZE

Avocate associée

Partager l'actualité

Recevez nos actualités

Autres Un café / Une JP

Voir toutes les Un café / Une JP
Lire la suite

Publié le 23.10.2025

Un café / Une JP

Protocole d’accord et demande de radiation de l’appel

Lire la suite

Publié le 16.10.2025

Un café / Une JP

Astreinte et exécution provisoire

Lire la suite

Publié le 09.10.2025

Un café / Une JP

Le délai de recours commence-t-il à courir à l’encontre de celui qui notifie la décision ?