LX Académie

Une académie

LX Innovation, solutions pour avocats

Un lab innovation

Commissaires de justice

Une étude de commissaires de justice

Anciennement Huissiers de justice

Actualités / Un café / Une JP

Le principe « à travail égal salaire égal » prohibe-t-il toutes les différences de rémunérations entre salarié occupant un même emploi ?

Voir toutes les actualités

Publié le 04.09.2023

Cour d’appel de Paris, 4ème chambre du Pôle 6, 12 avril 2023, n°20/05474

Les faits

Un salarié sollicite un rappel de salaires sur le fondement de l’adage « à travail égal, salaire égal » estimant sa rémunération inférieure à celle de ses collègues.
L’employeur conclut au débouté de ses demandes en considération d’anciennetés différentes non compensées par une prime d’ancienneté, outre, une moindre charge de travail.

La décision

Après avoir énoncé que tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail, l’égalité de rémunération entre tous ses salariés placés dans une situation identique, elle rappelle qu’il appartient :

  • au salarié de soumettre au juge les éléments de fait susceptibles de caractériser une inégalité de rémunération,
  • à l’employeur de rapporter la preuve d’éléments objectifs, pertinents et matériellement vérifiables justifiant cette différence.

Aux termes d’une analyse factuelle, elle juge que les dates d’embauche et la charge de travail différentes constituent des éléments objectifs justifiant les différences constatées.

A retenir

Une différence de rémunération peut être admise entre des salariés placés dans la même situation à condition qu’elle repose sur des « raisons objectives dont le juge doit contrôler concrètement la réalité et la pertinence ».
Par exemple, ont pu être reconnues comme des justifications objectives de différence de traitement :

  • L’ancienneté,
  • L’expérience,
  • Les diplômes

Publié par

Audrey HINOUX

Avocate associée

Partager l'actualité

Recevez nos actualités

Autres Un café / Une JP

Voir toutes les Un café / Une JP
Lire la suite

Publié le 12.06.2025

Un café / Une JP

Le défaut de dénonce de la déclaration d’appel et de l’avis de fixation à bref délai à l’avocat de l’intimé prescrit par l’art 906-1 du CPC est-il sanctionné par la caducité de l’appel ?

Lire la suite

Publié le 05.06.2025

Un café / Une JP

La déclaration d’appel qui ne comporte pas l’objet du recours est entachée d’un vice de forme susceptible d’entraîner sa nullité mais elle peut être régularisée par la remise au greffe d’une déclaration d’appel rectificative dans le délai imparti à l’appelant pour conclure

Lire la suite

Publié le 02.06.2025

Un café / Une JP

L’intimé dont les conclusions ont été jugées irrecevables devant la Cour d’Appel peut-il conclure devant la Cour de renvoi après Cassation ?